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Oxygene92
17 juin 2012

Vallée aux loups, Arboretum,

 

Nombreux ce matin à venir profiter du soleil, des arbres de l'arboretum... et des côtes de la vallée aux loups ! Mais Oxygène est en pleine progression et ceux ne sont pas quelques montées qui vont nous décourager.

Au compteur des centaines d'abres, 

P1180832

 

des petites fraises,

03

et 10 kms 100.

 

17_06

Oxygène est un peu trop matinal pour nos gardes forestiers, arrivés en avance devant les grilles de l'arboretum, nous avons fait une petite boucle dans la Vallée aux loups, au mémorial des fusillés.

Théâtre d'exécutions pendant la seconde guerre mondiale, la Vallée-aux-Loups fut aussi un lieu de résistance à l'occupation allemande.

Les massacres de résistants et de civils se multiplient sous l’occupation allemande et l’ancien domaine de Chateaubriand connaît alors son lot d’atrocités. En 1941, des étudiants arrêtés à la suite d’une manifestation parisienne sont abattus dans le bois de l’Orme mort. Trois ans plus tard, de jeunes résistants sont laissés pour morts dans un fossé, au bord d’une route qui s’appelle depuis l’« Avenue des 4 fusillés ». Photos, lettres d’adieu et documents officiels évoquent ces évènements et retracent la chronologie des faits.

Quelques recherches plus tard,  sortons de l'ombre qq fusillés de ce site,

"Samuel TYZELMAN, dit TITI, est né en 1919 à Pulawy (Pologne), dans une famille juive d’ouvriers casquettiers. Il a trois ans quand ses parents émigrent en France et s’installent à Paris, dans le 18e puis dans le 3e arrondissement de Paris. Toute la famille est naturalisée en 1939. Très bon élève, Samuel doit cependant commencer à travailler à l’âge de quinze ans dans l’atelier paternel. Le jeudi, il fréquente le patronage laïque. Adolescent il pratique le sport au sein des clubs du Yask (organisation sportive et culturelle animée par la section juive de la Main d’oeuvre immigrée, organisation du PCF) et il milite à la Jeunesse Communiste (JC), où il fait la connaissance de Charles WOLMARK, Etienne WALLACH et Georges GHERTMAN. A l’été 1941, membre des premiers groupes des « bataillons de la jeunesse », il assume avec GHERTMAN la direction de la J.C. des 3e, 4e et 10e arrondissements. Au début d’août 1941, il fait partie, avec WALLACH et WOLMARK, d’un groupe qui récupère 25 kilos d’explosifs dans une carrière de Clichy-sous-Bois. Il est arrêté le 13 août 1941 sur les Grands-Boulevards, lors d’une manifestation organisée par la Jeunesse communiste, alors qu’il tentait de secourir son ami Henri GAUTHEROT, blessé par balles. Les deux jeunes gens sont fusillés par les Allemands le 19 août 1941, dans la Valléeaux- Loups (Châtenay-Malabry), chemin dit de « l’orme mort »".

'Henri GAUTHEROT, né en 1920, est ouvrier métallurgiste. Il habite Gentilly (Seine, aujourd’hui Val-de-Marne). Ce catholique pratiquant est également un responsable local de la Jeunesse communiste. Membre actif de l’organisation devenue clandestine, il est responsable de la protection de la manifestation organisée par la JC le 13 août 1941 sur les Grands-Boulevards, entre la place de la République et la porte Saint-Martin. Il est blessé alors qu’il détourne un revolver allemand dirigé sur un jeune manifestant, Pierre DAIX. Appréhendé en compagnie de son camarade Samuel TYZELMAN, il est interné à l’Hôtel-Dieu, puis à la Pitié-Salpêtrière. Le 19 août 1941, Samuel et Henri, transporté sur une civière, sont emmenés par les Allemands dans la Vallée-aux-Loups. Henri est fusillé et achevé au pistolet après Samuel.'

Et juste à coté, dans la Maison de chateaubriand : Le docteur Le Savoureux et son épouse, propriétaires de la Maison de Chateaubriand pendant la seconde guerre mondiale, cachent nombre de résistants dans ce qui était alors une maison de repos. Des lettres racontent le quotidien, les bombardements subis par le parc en 1940 lorsque deux bombes abiment le catalpa planté par Chateaubriand ou la façon dont les malades se réfugient dans la cave lors des alertes. Des lettres et des épigrammes de Paulhan, ami du docteur qui milite contre l’occupation, révèlent une vie souterraine à côté de la vie « officielle » largement montrée dans la presse de l’époque. Une manière d’éloigner les soupçons, illustrée par un article de la revue Camping où le domaine fait figure d’étape bucolique au cours d’une promenade.

Le peintre Jean Fautrier a, en ce lieu, réalisé son oeuvre "les otages", tristement inspirés par les bruits des exécutions,

otages (exposé au Musée d'Ile de France à Sceaux)

 

 

 

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